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  • Writer's pictureJean-Christophe DIMINO

Expert local, vendeurs inquiets et taux d'emprunt

Updated: Mar 9, 2021

Cette semaine, je vous ai sélectionné 3 actualités dans le secteur immobilier.



C’est plus fort que nous. La pierre nous aimante. L’immobilier est l'un des sujets de conversation préférés des Français. Tout le monde n'a pas un projet de vente ou d'achat dans les cartons, mais chacun reste en éveil. En demande d'information. Et comme les expériences dans ce domaine ne manquent pas autour de nous, on échange avec ses collègues de travail pour leur demander leur avis éclairé. On se tourne vers ses amis, sa famille, vers les médias aussi. Ça vous parle ? Subitement, on est sensible aux dernières couvertures de presse, à la moindre news, le moindre reportage qui parle d'immobilier en général. À la fin, on frôle l'overdose. On a le sentiment d'avoir fait le tour de la question, d'avoir forgé son opinion. Mais on commence rarement par consulter un spécialiste immobilier de sa ville, de son quartier. Souvent en dernier ressort. Presque à contre-coeur. Pourquoi donc ? Je vous invite à lire la suite de ce billet en cliquant ci-dessous.




« Pourquoi les vendeurs s’inquiètent »


Ainsi titrait le Journal du Dimanche il y a quelques jours encore. Le JDD faisait état d’un sondage Opinion Way commandé par la plateforme Se Loger.


De quelle inquiétude s’agit-il ?


1 - le nombre d’annonces immobilières est en baisse de 10% en volume au niveau national


2 - les vendeurs hésitent à mettre en vente, annulent ou reportent leur projet


Cela se vérifie un peu partout en France, à Nice c’est le cas aussi je vous le confirme. Ce sondage nous apprend qu'avant le coronavirus, les vendeurs étaient seulement 1 sur 10 à penser que les prix pouvaient baisser. Aujourd’hui, ils seraient 1 sur 3 à redouter une baisse, d’où le coup de frein sur le stock des nouveaux biens en vente.


Autre chiffre. Avant la crise sanitaire il y a un an, 83% des français interrogés considéraient que c’était le bon moment pour vendre. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 34% à être convaincus. Dans le même temps, ça coince par ce que le niveau de recherche est élevée, la demande est toujours là. Si l’on en croit le trafic de la plateforme Se Loger - mais ça se confirme aussi en agence, chez moi pour certains types de biens - le sondage avance le chiffre de 70% de recherche en plus ces derniers temps. Une donnée à prendre avec des pincettes et je vous renvoie à ce que je vous disais plus haut : l’immobilier est un sport national. Même si l’on n’a pas de projet bien déterminé, nous autres Français consultons beaucoup les annonces, par simple curiosité souvent mais aussi pour comparer notre bien avec ceux du marché.



Le marché immobilier est en train de changer, nouvelle illustration avec les taux d’intérêts. Un miroir à double face. D’abord le nombre de prêts bancaires à lourdement baissé en volume: chute spectaculaire de 22 % en un an. La faute au contexte économique, perte d’emploi et chômage partiel. Et dans le même temps, les taux d’emprunts sont au plus bas. On frôle même le record historique. Toutes durées confondues, les banques ont prêté à 1,14% en février, selon l’Observatoire Crédit Logement


Une bonne nouvelle qui va soutenir l'activité bien que tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne dans ces dossiers. Au delà des revenus, il fait pouvoir compter sur un apport plus conséquent qu’avant la crise et sur un taux d’endettement qui rentre dans les clous.






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