Les 3 infos à retenir cette semaine dans l'immobilier, avant de penser à la rentrée générale.
Quels sont les prix de l’immobilier dans les grandes métropoles ? Voici quelques éléments de réponse tirés d'une étude de la plateforme SeLoger. Sans surprise le Grand Paris domine le marché français avec un prix moyen de 7 360 euros du m² dans l'ancien. Juste derrière, on retrouve ce tir groupé composé de Lyon, Bordeaux et Nice. À quelques centaines d'euros près, ces trois métropoles dépassent la barre des 4 000 euros du mètre carré. Puis viennent celles de Toulouse et de Nantes dont le prix moyen, dans l'ancien toujours, varie entre 3 800 et 4 000 euros. Septième de ce classement, la métropole Aix - Marseille - Provence dépasse légèrement les 3 000 euros du m².
L’immobilier au Royaume-Uni en nette hausse depuis la sortie du confinement. Un peu comme chez nous mais de plus grande ampleur: rien qu’en juillet, les britanniques ont vendu et acheté à tout va. On a même enregistré là-bas le plus grand nombre de compromis (ou d'avant-contrats) depuis plus de dix ans. Soit l’équivalent de 37 milliards de livres de transactions, d'après le site d'annonces Rightmove. Un mouvement constaté dans 7 régions du Royaume-Uni sauf à... Londres, la capitale-région victime d'un début d'exode qui a fait chuter les prix de 2%. La situation sanitaire conduit les acquéreurs britanniques à rechercher une meilleure qualité de vie, davantage de mètres carrés d’où une certaine désaffection pour Londres.
Le marché britannique bénéficie également d’un moratoire sur la taxe immobilière pour la vente de biens de moins de 500.000 livres sterling. Une mesure prise par le ministre des Finances dans le cadre d'un plan de relance. Outre l’effet déconfinement, il y aura eu l’effet post-Brexit. Les incertitudes dans l'opinion britannique ont été levées partiellement. Le Brexit avait poussé certains propriétaires à reporter leurs projets de vente ou d’achat. Cet été du moins, ce verrou a semble-t-il sauté.
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Plus de crédit sans apport personnel ! C’est aujourd’hui une tendance de plus en plus marquée, et les primo-accédants en sont les premiers concernés. Les conditions d’emprunts sont de plus en plus strictes. On en sait un peu plus sur l’ampleur du phénomène. D’après le courtier La Centrale de financement qui a livré ses observations sur un an, on constate une nette progression de l'apport exigé, au niveau national on aurait atteint les +20% . Au deuxième trimestre, le montant moyen d’un apport personnel était de 47.700 euros, contre 39.750 euros à a même période l’an dernier. Le courtier constate de grosses disparités selon les régions. C’est dans le Sud-Est de la France que le niveau d'apport est le plus élevé. Devant la région Auvergne-Rhône-Alpes puis l'Ile-de-France. Là où l’apport personnel a été le plus faible toujours dans la même période : la région Grand Est.
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