La Piscine ; l'argument de vente par excellence à Nice
- Jean-Christophe DIMINO
- 10 juin
- 3 min de lecture

Pour certains clients en recherche, c'est un pré-requis. Pour d'autres, c'est un bonus presque inespéré. Dans un marché où la concurrence reste forte et les exigences des acquéreurs toujours plus précises, la piscine individuelle s’impose comme un incontestable levier de valorisation. À condition de respecter un cadre réglementaire strict et de suivre les nouvelles tendances du secteur.
Une demande en hausse, malgré la raréfaction du foncier
Sur la Côte d’Azur, et plus particulièrement à Nice, la présence d’une piscine constitue un atout commercial incontestable. « Sur certains secteurs résidentiels, une piscine bien intégrée peut générer une surcote de 10 à 20 % à la revente », indique un expert du marché local. La tendance est particulièrement marquée sur les maisons individuelles et les villas avec vue, mais touche désormais aussi certains appartements en rez-de-jardin.
Cette demande accrue intervient dans un contexte où le foncier constructible se raréfie, obligeant les propriétaires à optimiser leurs extérieurs. D’où l’émergence de formats plus compacts et de solutions techniques alternatives.
De mini-piscines pour répondre aux contraintes urbaines
Les piscines dites « urbaines » séduisent de plus en plus. Bassins de petite taille (4x2 m ou même 3x2 m), couloirs de nage étroits et piscines hors sol haut de gamme répondent à une double exigence : limiter l’emprise au sol et s’adapter aux parcelles exiguës, tout en conservant un usage récréatif ou sportif.
Le secteur connaît également un regain d’intérêt pour les piscines semi-enterrées, qui nécessitent moins de terrassement et, dans certains cas, échappent à une partie des contraintes d’urbanisme. Leur coût, souvent inférieur à 15 000 euros, en fait un investissement accessible, notamment pour les résidences secondaires ou les maisons de lotissement.
À Nice, un cadre réglementaire strict encadré par le PLU
À Nice, toute construction de piscine est encadrée par le Plan Local d’Urbanisme métropolitain (PLUm), qui impose un certain nombre de règles :
Une déclaration préalable de travaux est exigée pour tout bassin de plus de 10 m².
Au-delà de 100 m² de plan d’eau, ou en cas de couverture fixe de plus de 1,80 m de hauteur, un permis de construire est requis.
L’emprise au sol autorisée varie selon les zones (UA, UB, UL, etc.), souvent limitée à 30 % du terrain dans les secteurs pavillonnaires.
Les distances minimales avec les limites séparatives doivent être respectées : en général 3 mètres par rapport à la voirie, et jusqu’à 5 mètres vis-à-vis des voisins dans certaines zones résidentielles.
Dans les secteurs soumis à protection patrimoniale (AVAP, sites classés, proximité de monuments historiques), une étude plus poussée peut être demandée, voire un avis conforme de l’Architecte des Bâtiments de France.
Un investissement rentable, à condition d’être bien encadré
La plus-value générée par une piscine ne se limite pas à l’esthétique ou au confort. Dans un marché où la recherche d’espaces extérieurs et de qualité de vie est devenue essentielle — en particulier depuis la crise sanitaire —, elle devient un véritable critère de sélection pour les acheteurs. En zone urbaine, un bassin bien conçu et conforme peut déclencher un coup de cœur et faire la différence dans une négociation.
Selon les professionnels, l’investissement moyen pour une petite piscine maçonnée débute autour de 20 000 €, tandis qu’un modèle hors sol qualitatif peut être installé pour moins de 10 000 €. Dans les deux cas, les retours sur investissement sont estimés entre 8 et 15 % à la revente, en fonction de la qualité de l’aménagement global du bien.
Une tendance durable
Alors que les enjeux liés à la transition écologique et à la maîtrise de la ressource en eau sont de plus en plus présents, les fabricants s’adaptent : bassins moins profonds, filtration économe, volets thermiques, voire récupération des eaux de pluie pour les appoints.
La piscine individuelle, autrefois perçue comme un luxe réservé à quelques privilégiés, s’inscrit désormais dans une logique d’optimisation du patrimoine et de confort durable. À Nice, comme sur l’ensemble de la Côte d’Azur, elle est en passe de devenir un standard pour les biens haut de gamme.
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