Le retour en grâce des Rez-de-jardin se confirme

Immense rez-de-jardin à vendre à Nice-Ouest

Longtemps perçu comme moins valorisé que les étages élevés, l'appartement de type "rez-de-jardin" connait un regain d’intérêt significatif depuis quelques années. Porté par la quête d’espaces extérieurs et une évolution des usages résidentiels, ce segment de marché séduit une clientèle de plus en plus large.

Un nouvel art de vivre au cœur des résidences

Longtemps considérés comme le parent pauvre de l’immobilier collectif, les rez-de-jardin bénéficient désormais d’un regard neuf. Depuis la crise sanitaire, la demande pour des espaces privatifs extérieurs, accessibles de plain-pied, n’a cessé de croître. Terrasses paysagées, jardins privatifs, loggias végétalisées : ces biens offrent une qualité de vie qui rivalise avec celle des maisons de ville.

À Nice, Cannes ou Antibes, certains rez-de-jardin premium — dotés de jardins de plus de 100 m², parfois avec piscine ou jacuzzi — peuvent atteindre voire dépasser les prix des appartements en étage élevé, à condition de proposer une exposition optimale, une vue dégagée et un haut niveau de prestations.

Un marché dynamique et en mutation

Dans les secteurs résidentiels de la Côte d’Azur, les appartements en rez-de-jardin se négocient entre 7 000 et 12 000 €/m² selon les villes, les quartiers, la superficie du jardin et la qualité de la résidence. Les biens les plus recherchés se trouvent dans des programmes récents ou rénovés, sécurisés, avec parking et accès direct sans escalier — des critères particulièrement prisés par les familles avec jeunes enfants, les séniors ou les acquéreurs étrangers en quête de pied-à-terre fonctionnels.

Les agences constatent une tension grandissante sur ce segment, alimentée par une offre limitée et une rareté structurelle : tous les immeubles ne disposent pas d’unités en rez-de-jardin, et encore moins de lots bien orientés et correctement isolés.

Copropriété : des règles à bien maîtriser

L’un des aspects les plus sensibles lorsqu’il s’agit de rez-de-jardin concerne la gestion des espaces extérieurs en copropriété. Le jardin attenant à l’appartement peut être :

• privatif, avec jouissance exclusive et inscrit comme tel dans le règlement de copropriété ;

• partagé ou commun, avec droit d’usage exclusif mais sans possibilité d’y réaliser des aménagements lourds (piscine, pergola, terrasse maçonnée…) sans autorisation préalable.

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Les règles de copropriété définissent précisément les limites d’usage, d’entretien et de responsabilité. Il est indispensable de vérifier ces éléments en amont de toute transaction. De même, tout projet d’aménagement extérieur peut nécessiter une autorisation de l’assemblée générale des copropriétaires ou, dans certains cas, une déclaration préalable de travaux auprès de la mairie.

Avantages et points de vigilance

Les atouts des rez-de-jardin sont nombreux, par exemple :

• accès direct sans ascenseur ni parties communes encombrées

• surface extérieure utilisable toute l’année sur la Côte d’Azur

• plus grande flexibilité d’usage (espace de jeu, potager, cuisine d’été, spa)

• un sentiment d’intimité proche de celui d’une maison.

  
  

Mais certains points de vigilance s’imposent également:

• le vis-à-vis, souvent plus présent qu’en étage élevé

• une sécurité renforcée à prévoir (volets blindés, alarme, clôture) ;

• une humidité possible selon l’orientation et la configuration du sol ;

• la valeur de revente, qui reste très dépendante de la qualité de l’environnement immédiat.

  
  

Un investissement recherché

Dans un marché immobilier plus sélectif, les rez-de-jardin représentent une valeur refuge pour une clientèle en quête de confort et de praticité. Leur rareté et leur attractivité auprès de cibles très diverses — familles, seniors, investisseurs locatifs saisonniers — assurent une bonne liquidité sur le marché, à condition de sélectionner les biens les plus qualitatifs.

Les prix du marché à Nice et ailleurs

📍Nice : Le segment rez-de-jardin se négocie actuellement autour de 8 500 à 9 500 €/m², avec des exemples récents allant de 8 512 €/m² pour un 3‑pièces à 715 000 € (84 m²) jusqu’à 9 444 €/m² pour un 3‑pièces de 63 m² avec vue mer dans une résidence récente. Les biens haut de gamme, notamment à Cimiez, grimpent avec un duplex de 300 m² et jardin de 900 m² vendus à près de 2,59 M€ (~8 633 €/m²).

📍Cannes : On observe une gamme de prix plus large, oscillant entre 6 800 et 10 000 €/m². Fin mai 2025, un rez-de-jardin de 106 m² avec jardin de 180 m² a été proposé à 720 000 € (~6 758 €/m²) tandis que de plus petites unités (38–43 m²) affichent des tarifs entre 7 800 et 9 600 €/m² , reflétant une forte attractivité dans les quartiers recherchés.

📍Antibes : Le marché des rez-de-jardin se situe entre 5 700 et 12 800 €/m², selon la localisation et les prestations. Un 131 m² duplex récent avec piscine et jacuzzi s’échange autour de 755 000 € (~5 736 €/m²) tandis qu’un 3‑pièces front de mer de 78 m² atteint jusqu’à 12 756 €/m² à 995 000 €.

Loin d’être une solution médiane, l’appartement en rez-de-jardin s’impose parfois comme un produit d’exception à part entière. À condition de combiner emplacement, configuration et prestations, il conjugue le meilleur des deux mondes : l’indépendance d’une maison, avec les avantages de la copropriété.

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Jean-Christophe DIMINO - 06 16 95 70 83 / jc.dimino@orea-immobilier.com